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Myriam Sandouno – Cité du Vatican

Entraînant vendredi 26 juillet, l’évacuation de 300.000 personnes en Chine, et avant de balayer Taïwan où 5 personnes ont perdu la vie, le typhon Gaemi a frappé mercredi 24 juillet les Philippines dans le nord du pays, où il a fait au moins 20 morts, selon un nouveau bilan de la police. Parmi les victimes, se trouvaient des enfants. Inondations dans les rues de la capitale et glissements de terrain dans les régions montagneuses, ce puissant typhon a contraint les autorités à décider de l'évacuation de dizaines de milliers de personnes, et à débloquer des fonds d'urgence pour aider la population.

L'aide de l'Église

Un soutien qui ne s’est pas fait attendre non plus du côté de l’Église. En effet, dans une lettre, l'archevêque de Manille, le cardinal José Advincula, a annoncé le lancement d’une nouvelle collecte pour aider les victimes du typhon.

Il encourage les fidèles à assister aux offices religieux des 27 et 28 juillet, au cours desquels les offrandes recueillies seront reversées en faveur de ceux qui ont tout perdu. Les dons, précise la lettre, «doivent être envoyés au bureau des comptes de l'archidiocèse de Manille au plus tard le 7 août 2024».

Compassion pour les victimes

S'adressant aux prêtres, religieux et religieuses, le cardinal leur demande de «continuer à faire preuve de compassion envers les victimes du typhon, les pauvres, les affamés et toutes les personnes dans le besoin». Le cardinal Advincula conclut la lettre par une courte prière à réciter durant ces jours en soutien aux déplacés et en suffrage aux victimes.

Des centres d'hébergements pour offrir un abri sûr

Il faut porter assistance à ceux qui sont dans le besoin de manière pressante. Plusieurs églises du diocèse de Novaliches, au nord du Grand Manille, accueillent dans des centres d’hébergement d’urgence les personnes éprouvées par le typhon Gaemi, le troisième cyclone tropical à frapper l’archipel philippin en 2024, et le deuxième depuis le début du mois de juillet. 

Caritas Novaliches, l’organisation sociale du diocèse, s’active de son côté pour les surveillances des zones les plus affectées par les inondations, en accord avec les paroisses et les autorités locales, afin de gérer au mieux les opérations de secours.