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Le secrétaire d’Etat du Saint-Siège a d’abord salué l’ouverture d’un siège stable de la nonciature dans le pays, espérant qu’elle puisse donner une impulsion nouvelle aux relations bilatérales entre les deux Etats. La ratification d’un accord, il y a 7 ans, manifeste une volonté commune «d’affronter des thèmes d’intérêt commun», a-t-il également rappelé.

Le cardinal italien a en outre remercié les autorités monténégrines pour le respect démontré envers la communauté catholique du pays, qui représente environ 3,5% de la population. Une Eglise certes minoritaire, mais qui entend bien continuer à apporter sa contribution à la vie de la société, au dialogue ?cuménique avec l’orthodoxie, majoritaire dans le pays, ainsi qu’au dialogue interreligieux avec l’islam.

Le numéro 1 de la Secrétairerie d’Etat a enfin abordé la question de l’adhésion du Monténégro à l’Union européenne. «Le Saint-Siège ne peut que se réjouir de l’intégration dans la famille européenne des peuples du continent qui en font historiquement partie», a déclaré le cardinal, pour qui l’engagement de l’UE au regard des pays balkaniques constitue un «signal positif». «L’Union européenne n’est pas seulement un système économique et juridique, mais il est avant tout un projet de paix et une communauté de principes et de valeurs».

Le secrétaire d’Etat du Saint-Siège est au Monténégro jusqu’au samedi 30 juin; il doit ensuite se rendre en Serbie voisine, où il restera jusqu’au 1^er juillet.