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Claire Riobé - Cité du Vatican

«Je tiens à saluer avec satisfaction le départ des premiers navires chargés de céréales des ports d'Ukraine. Cette étape montre qu'il est possible de dialoguer et d'obtenir des résultats concrets qui profitent à tous». Dans ses salutations après la prière de l'Angélus, François a fait référence aux résultats obtenus après l'important accord international signé par Moscou et Kiev le 22 juillet dernier, avec la médiation de la Turquie et des Nations unies. Cet accord a permis le départ de plusieurs cargos des ports ukrainiens.

Cinq cargos doivent prendre la mer ce dimanche, au départ des ports ukrainiens de Tchernomorsk et Odessa. Hier, samedi, pour la première fois depuis l'invasion russe de l'Ukraine, un cargo a été autorisé à pénétrer dans le port de Tchernomorsk pour y charger des céréales. Au total, ces bateaux transportent plus de 161 000 tonnes de maïs et de produits alimentaires, vers la Turquie, la Chine et l'Italie. «Cet événement est donc aussi un signe d'espérance, et j'espère sincèrement qu'en suivant cette voie, nous pourrons mettre fin aux combats et parvenir à une paix juste et durable», a affirmé le Pape François, place Saint-Pierre.

Le blocage d'immenses quantités de céréales dans les ports ukrainiens, depuis le début du conflit le 24 février, a provoqué une flambée des prix alimentaires dans les pays les plus pauvres ainsi qu'une crise alimentaire mondiale. La situation en Ukraine reste particulièrement grave. Après des bombardements près de la centrale nucléaire de Zaporijjia, la plus grande d'Europe, le directeur de l'AIEA a fait part de sa préoccupation et a appelé les belligérants à «la plus grande retenue».