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Claire Riobé - Cité du Vatican

La IVe rencontre de l'Église catholique en Amazonie brésilienne fait mémoire, du 6 au 9 juin, des 50 ans de la Rencontre de Santarem. Organisée en mai 1972 dans la ville brésilienne homonyme, elle a été une étape fondatrice de l'action de l'Eglise dans la région. Cinq décennies plus tard, Santarém a ouvert la voie à d'importantes lignes pastorales pour la mission de l'Église locale.

«C’est un motif d’encouragement particulier pour moi de savoir que nous rêvons ensemble de communautés chrétiennes capables de s’engager et de s’incarner en Amazonie, au point de donner à l’Église de nouveaux visages aux traits amazoniens», a exprimé le Pape François, dans son message adressés à tous les participants. 

Une rencontre fondatrice pour l'Eglise d'Amazonie

La Rencontre de Santarém, a poursuivi François, a été l’une des «expressions privilégiées» de la marche de l’Église avec les peuples d'Amazonie. Elle proposa des lignes d’évangélisation «qui marquèrent l’action missionnaire des communautés amazoniennes» dès 1972. Et contribua ainsi «à la formation d’une solide conscience ecclésiale» dans cette région. Une conscience qui a par ailleurs animé les réflexions du synode sur l’Amazonie, mené en 2019, et à la suite duquel a été publiée l’exhortation apostolique Querida Amazonia. 

L’Eglise d’Amazonie, un laboratoire de synodalité

Dans la suite de son message, François s’est réjoui de l’engagement des Eglises particulières de l’Amazonie brésilienne «à poursuivre les indications de la dernière Assemblée synodale, en témoignant en même temps (…) de l’expérience de la synodalité ».

Reprenant les mots de Querida Amazonia, le Souverain pontife a invités les fidèles et participants à être «courageux et audacieux», en s’ouvrant avec confiance «à l’action de Dieu qui a tout créé, qui s’est donné lui-même en Jésus Christ et qui nous inspire par l’Esprit à annoncer l’Évangile avec un nouvel engagement».