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Ariana Pernía Paolini - Cité du Vatican

En réponse à l'urgence nationale liée aux incendies de forêt qui touchent la Bolivie, les évêques de la Conférence épiscopale du pays ont publié un communiqué dans lequel ils décrivent les incendies comme «un désastre écologique causé par la main de l'homme, avec des conséquences irréparables».

L'incendie, qui se serait étendu sur 1,5 million d'hectares de forêts et 2,3 millions d'hectares de pâturages dans le pays andin, soit un total de 3,8 millions d'hectares, a suscité l'inquiétude de la Conférence épiscopale de Bolivie, qui demande «une réponse rapide face aux dommages environnementaux causés par les brûlages et incendies dans la Chiquitanía et dans tant d'autres endroits à l'Est de la Bolivie».

Une action rapide et efficace est nécessaire de toute urgence

«Il ne s'agit pas seulement des dommages causés à la Création, mais aussi des dommages causés aux personnes qui habitent ces territoires, en raison de la destruction de leur habitat et de la contamination de l'air, avec de graves conséquences pour la santé humaine, en particulier celle des enfants et des personnes âgées», soulignent les prélats. C'est pourquoi ils exhortent les autorités à «agir rapidement et efficacement pour éviter que cette catastrophe environnementale et nationale ne s'aggrave».

Un appel à l'action commune

Selon les informations fournies par le président  bolivien Luis Alberto Arce, le «Plan d'intervention dans les camps situés à Ascensión de Guarayos, San Ignacio de Velasco et Concepción» a été lancé, ce qui permettra de lutter contre les incendies par voie terrestre et aérienne.

Le président Arce a annoncé que l'aide internationale du Chili, du Venezuela et de la France devrait arriver dans les prochains jours pour renforcer le travail «dans les départements les plus touchés» et atténuer l'impact des incendies.